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VÉGÉTALISER POUR LES ANIMAUX

Les animaux sont les premières victimes de notre consommation.

Chaque année, 1 milliard d’animaux d'élevage sont abattus en France, ce qui représente 3 millions d'animaux terrestres et 200 000 animaux aquatiques par jour... (L214, 2021a)¹

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Images générées par une IA.

En France, 80 % des animaux d’élevage sont détenus en élevages intensifs où ils subissent une courte vie de souffrances (L214, 2021b)². Par élevage intensif, on entend la détention des animaux, souvent en grand nombre, dans des cages ou des bâtiments fermés sans aucun accès à l’extérieur.

 

Claustrés, les animaux ne peuvent pas se mouvoir librement. Les poules ne peuvent pas picorer la terre, les cochons ne peuvent pas fouir la paille ou le sol, les chèvres ne peuvent pas grimper, les lapins ne peuvent pas creuser de terriers...

L’ÉLEVAGE

80 % des animaux d’élevage sont détenus en élevages intensifs...

lapin en élevage intensif
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Les conditions de détention des animaux dans les élevages intensifs sont en tout point contraires à la réalisation de leurs besoins et comportements naturels... 

lapins en élevages intensifs par L214
élevage intensif moutons.jpg

La claustration entraîne du stress chez les animaux ainsi que l’apparition de comportements anormalement agressifs.

 

Afin de limiter les blessures que les animaux s’infligent entre eux du fait de la promiscuité et des mauvaises conditions d’élevage, on leur fait subir des pratiques cruelles, voire mutilantes. On ligote les pinces des homards, on coupe les griffes des chapons, on coupe la queue des cochons sans anesthésie, on sectionne une partie du bec des canards etc.

Et l'élevage

"en plein air" ?

L'élevage en plein air recourt également à certaines pratiques cruelles sur les animaux comme le gavage forcé pour le foie gras, la castration à vif des poulets pour obtenir de la viande de chapon, ou encore l'écornage des vaches et des chèvres.

La rentabilité étant poussée à son paroxysme dans les élevages intensifs, qui sont bien malheureusement la norme en France, on sélectionne génétiquement les animaux sur le seul critère de la rentabilité.

Or les souches d’animaux utilisés les prédisposent à de nombreux problèmes de santé : crises cardiaques, problèmes locomoteurs, mammites etc.

LE TRANSPORT

Le transport est une source de stress et de souffrances pour les animaux. Certains ne survivent pas au trajet.

 

Et pour cause, la réglementation actuelle (règlement CE n 1/2005) est extrêmement faible (Journal officiel de l’UE, 2004)³ ! Elle autorise par exemple les transports de cochons jusqu’à 24 heures sans pause, celui de veaux non sevrés, de femelles jusqu’à 90 % de leur gestation ou encore les exportations par voie maritime sur des cargos hors d’âge. 

Les forces de l’ordre, censées faire appliquer cette loi lacunaire, sont insuffisamment formées et les sanctions trop peu nombreuses en cas d’infraction. 

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vache en souffrance transportée pour l'abattoir
transport vaches.jpg
LE SAVIEZ-VOUS ?

Les poissons destinés à la consommation humaine ne sont même pas concernés par la réglementation sur le transport des animaux vivants, ce qui autorise toutes les dérives !

Les poulets sont les animaux terrestres les plus tués en France. Chaque année, plus de 700 millions d’entre eux meurent dans les abattoirs...

L'ABATTAGE

Quel que soit le mode d’élevage, quel que soit le type d’abattoir, grand ou petit, les faits restent les mêmes. La viande heureuse n’existe pas car les animaux sont des êtres sentients qui veulent vivre.

 

En France, il y a plus de 900 abattoirs qui tuent chaque année 1 milliard d’animaux terrestres et 200 000 poissons (L214, 2021c)⁴.

employé abattoir.jpg

Au-delà de la détresse animale, les abattoirs sont également des lieux de souffrance pour les employés qui y travaillent. Troubles musculo squelettiques, dépressions, alcoolisme, emploi précaire… 

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POURQUOI LE “PETIT ÉLEVAGE” N’EST PAS LA SOLUTION

Les animaux qu'ils soient élevés dans un petit ou un grand élevage sont mis à mort avec la même violence. La viande locale n'est donc pas une réponse éthique adaptée ni sur le plan de la condition animale ni sur celui de la lutte contre le réchauffement climatique.

 

En effet, la part des transports dans le bilan carbone total de la production de nourriture, comprise entre 0,5 à 10 % selon les estimations, est négligeable (Poore et Nemecek, Science, 2018)⁵.

Bilan carbone de l'élevage (en %)

Bilan carbone de la production et la consommation de viande.png
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Pour la planète, il est plus efficace de manger 1 jour 100 % végétal dans la semaine que 100 % local toute l’année !

(Weber, Env. Sci. & Tech., 2008)⁶

Pour la planète et pour les animaux, il est urgent d’en finir avec l’écologie anthropocentrée.

Un autre rapport aux animaux est possible, et même nécessaire pour eux et pour nous !

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1 - L214
2 - L214
3 - JOUE
4 - L214
5 - Poore Science
6 - Weber Environmental

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